* Le Dow Jones gagne 0,27%, le S&P-500 perd 0,38% et le
Nasdaq
cède 1,29%

NEW YORK, 7 juin (Reuters) – La Bourse de New York a
fini en ordre dispersé mercredi, les investisseurs prenant leurs
gains sur les grandes valeurs technologiques avant deux
rendez-vous majeurs la semaine prochaine : les chiffres mensuels
de l’inflation américaine et la réunion de politique monétaire
de la Réserve fédérale (Fed).

L’indice Dow Jones a gagné 0,27%, ou 91,74 points, à
33.665,02 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 16,33 points, soit
0,38%, à 4.267,52 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 171,52
points (-1,29%) à 13.104,90 points.

Les marchés américains ont quelque peu repris leur souffle
après avoir profité dernièrement de l’espoir d’un statu quo sur
les taux de la Fed, qui n’a cessé de les relever depuis mars
2022 face à l’inflation galopante.

L’outil Fedwatch montre une probabilité de 78% que la banque
centrale américaine ne touche pas à l’objectif de taux des « fed
funds » en juin. Cependant, le scénario d’un relèvement d’un
quart de point en juillet est estimé à 54%.

Les valeurs technologiques qui avaient particulièrement
profité du rallye des dernières semaines ont été chahutées
mercredi sur fond de prise de bénéfices sur les plus grosses
capitalisations boursières du Nasdaq.

Meta Platforms (-2,77%), maison mère de Facebook, a
en outre été affectée par un article du Wall Street Journal
selon lequel des contenus pédopornographiques seraient diffusés
sur Instagram.

Netflix, qui gagnait plus de 4% à l’ouverture, a
terminé quasiment à l’équilibre (+0,12%) après que Wells Fargo a
relevé son objectif de cours de 400 à 500 dollars, le niveau
plus élevé à Wall Street, selon Refinitiv.
(Rédigé par David Carnevali et Shubham Batra, version française
Tangi Salaün)

La dernière victoire de Ferrari au classement général, dans ce qui était alors la catégorie « Prototypes », remonte à 1965. La Scuderia avait ensuite succombé aux assauts de Ford, un épisode immortalisé par Hollywood dans le film « Le Mans 66 » sorti en 2019. Après un nouvel échec contre Matra en 1973, la marque italienne avait décidé de se consacrer uniquement à la Formule 1, à l’insistance notamment de Niki Lauda, sa nouvelle recrue de l’époque.

L’apparition de la nouvelle catégorie « Hypercars » en 2021 a ramené vers le championnat du monde d’endurance (WEC), dont les 24 heures du Mans sont l’une des manches, certains des plus grands noms de l’automobile tels que Porsche, Peugeot, Cadillac et donc Ferrari. 

Autant dire que Toyota va affronter cette année une forte concurrence après avoir remporté les cinq dernières éditions. Deux Ferrari 499P engagées par l’usine vont défendre les couleurs de la firme de Maranello au Mans, 4e manche du championnat où Ferrari occupe actuellement la 2e place du classement derrière Toyota.

Le choix d’Enzo Ferrari

Une victoire pour le centenaire de la mythique course mancelle serait la meilleure façon pour Ferrari d’y célébrer son retour, son premier triomphe remontant à 1949, suivi de huit autres. « En 1973, Enzo Ferrari était confronté au choix de faire ou de la Formule 1, ou de l’endurance car économiquement, il estimait qu’il ne pouvait plus faire les deux choses de front ». se rappelle Jacky Ickx qui faisait partie d’un des trois équipages rouges cette année-là. Le pilote belge, a remporté au total six fois les 24 Heures entre 1969 et 1982 pour Ford, Mirage et Porsche mais jamais pour Ferrari. 

Aujourd’hui beaucoup plus à l’aise financièrement, Ferrari peut se permettre de revenir en endurance tout en courant en Formule 1. Engager des voitures sur un programme d’endurance nécessite de conséquents moyens, notamment pour que la fiabilité soit au rendez-vous. A l’époque, cet élément clé avait grandement péché  : « depuis tard dans la nuit, je savais qu’on n’arriverait pas au bout, car il y avait une vibration sur une pièce dans l’embrayage qui s’était déjà déglinguée en F1 et elle a cassé comme je l’avais dit », se souvient Ickx qui avait dû abandonner à 90 minutes de l’arrivée en 1973, alors associé à l’Anglais Brian Redman.

Le Belge pilotait en parallèle en Formule 1 pour la Scuderia et les moteurs utilisés dans les deux disciplines étaient peu ou prou les mêmes mais « dégonflés » pour les courses de longue durée. « Aujourd’hui, Le Mans est un Grand Prix de 24 heures et c’est la raison pour laquelle il y a trois pilotes », au lieu de deux par voiture il y a 50 ans où l’essentiel était de ménager la voiture pour espérer atteindre l’arrivée.

Cette année, ni Charles Leclerc, ni Carlos Sainz Jr. ne seront de la partie au Mans les 10 et 11 juin. Loin des « mercenaires » qui courraient tous les weekends dans des disciplines différentes, résumait Jacky Ickx. En revanche, Antonio Giovinazzi, pilote de réserve de la Scuderia F1 Team, sera au volant d’une des 499P. Antonio Fuoco, Miguel Molina, Nicklas Nielsen, Alessandro Pier Guidi et James Calado, tous spécialistes de l’endurance, viendront l’épauler.

Max Verstappen (Red Bull, 1er) : 8,5

Lewis Hamilton (Mercedes, 2e) : 7

Du rythme, beaucoup de rythme. Le Britannique n’avait pas d’autres options que de rouler « à fond » du début à la fin pour être le meilleur des autres. En pleine négociation de contrat, il démontre qu’il a encore beaucoup de jus.

George Russell (Mercedes, 3e) : 8

Il a joué le petit malin au départ et s’est offert un premier tour de très haut vol. Lui aussi porté par les progrès de Mercedes, il a multiplié les dépassements cliniques tout en gardant beaucoup de clairvoyance sur la stratégie. 12e au départ, 3e à l’arrivée. Épatant.

Sergio Pérez (Red Bull, 4e) : 6

Christian Horner lui avait prédit un « Top 5 » en cas de course « normale ». Quatrième derrière Mercedes, c’était le minimum syndical pour le Mexicain, en grosse perte de confiance.

Carlos Sainz (Ferrari, 5e) : 4,5

En début de course, le local a certifié à son muret qu’il en avait encore sous la pédale. Il y a eu les paroles, mais pas les actes. Contraint d’être spectateur dans une SF-23 très inconstante.

Lance Stroll (Aston Martin, 6e) : 5,5

Enfin un week-end encourageant pour le Canadien, incisif au départ et régulier ensuite. Il a juste un peu manqué de lucidité en assurant qu’il était « en contrôle » devant Fernando Alonso, qui l’a pourtant épargné.

Fernando Alonso (Aston Martin, 7e) : 4

Esteban Ocon (Alpine, 8e) : 4,5

Guanyu Zhou (Alfa Romeo, 9e) : 7

Le grand gagnant du départ, c’est lui. Ensuite, le Chinois a bataillé avec beaucoup de maturité face à des vieux briscards, comme Nico Hülkenberg. Et il a fait craquer Yuki Tsunoda. Impressionnant.

Pierre Gasly (Alpine, 10e) : 5,5

Le Français a perdu gros après avoir été poussé en dehors de la piste à la sortie du premier virage. Il n’a pas été aidé par des arrêts plus que médiocres mais il s’est offert le plus beau dépassement du Grand Prix, sur De Vries, et a résisté à son pote Charles Leclerc en fin de course.

Charles Leclerc (Ferrari, 11e) : 4

On n’a pas tout compris à la stratégie pneumatiques choisie par Ferrari. Sans solution dans une SF-23 incompréhensible, le Monégasque a subi.

Yuki Tsunoda (AlphaTauri, 12e) : 3

Un Top 10 lâché dans une réaction d’orgueil face à Guanyu Zhou qui lui a valu cinq secondes de pénalité. Un gros gâchis.

Oscar Piastri (McLaren, 13e) : 4

Discret mais à sa place.

Nyck De Vries (AlphaTauri, 14e) : 3

Tsunoda a démontré que l’AlphaTauri valait mieux qu’une 14e place. La parenthèse de Monaco est déjà refermée.

Nico Hülkenberg (Haas, 15e) : 4

Après l’exploit de samedi, la galère de dimanche malgré un joli slalom entre Zhou et Tsunoda en début de course.

Alexander Albon (Williams, 16e) : 5,5

Après avoir vu le fond plat de la Williams à Monaco, on mesure la qualité de la performance du Thaïlandais, capable de mettre quatre voitures derrière lui.

Lando Norris (McLaren, 17e) : 3

On aurait vraiment aimé voir comment il comptait survivre après sa superbe qualification. Mais le Britannique a tout perdu dans un contact responsable avec Hamilton au virage n°1. Rageant.

Kevin Magnussen (Haas, 18e) : 2

Le Danois est sous pression chez Haas et ça se voit. « K-Mag » a un peu perdu ses nerfs derrière Bottas dans le premier tiers de course. Il n’a plus beaucoup d’occasions de sauver sa peau.

Valtteri Bottas (Alfa Romeo, 19e) : 3

A défaut d’être compétitif, le Finlandais a joué les bouchons devant les rivaux pour laisser Guanyu Zhou s’échapper. Inquiétant pour lui mais bon pour l’équipe.

Logan Sargeant (Williams, 20e) : 2

Pas de miracle.

Après avoir décroché la pole position, le pilote Maserati Maximilian Günther s’est imposé lors de la deuxième course en Indonésie, dimanche. Le Français Sacha Fenestraz termine au pied du podium (4e), Jean-Éric Vergne finit 16e.

Après quatorze étapes ce samedi au rallye de Sardaigne, le Belge Thierry Neuville a pris la tête du classement général avec 23 »8 d’avance sur Esapekka Lappi et 1’35 »7 sur l’autre Finlandais, Kalle Rovanperä.